mardi 18 décembre 2018

Fin 2018 par où commencer ?






Bonjour tout le monde.
Si vous ne me connaissez pas, je vous conseille la lecture de mon excellent site (si,si...), vous pourrez vous rendre compte de la bestiole à laquelle vous avez affaire. Vous pourrez voir ce que nous avons déjà réalisé comme restaurations en 100% origine bien sûr. Ici pas de coupe cadre ni de bande thermique ni de selle skate, rien que du pur jus.
Ce site a été entièrement conçu par Alice ma fille, merci et bisous à elle.
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L'histoire

Au commencement il y a un commis : mon petit York, on en parlera souvent. 
Il y a Alice sans qui site et blog n'existeraient pas : c'est elle qui en a eu l'idée. 
Il y a Patricia aide précieuse lorsqu'il faut trois ou quatre mains. 
Il y a Gilles qui me suit depuis le début en 2010 et qui m'encourage aussi.
Enfin il y a Alain je ne vais quand même pas m'oublier. 

Venu à la restauration de motos (pas les restaurants) en 2010 pour occuper la retraite. C'est devenu une passion et pour avoir l'esprit tranquille, il doit y avoir au moins une moto d'avance à restaurer, parfois deux voire trois... Evidemment chaque fois on se dit que ce sera la dernière, tu parles Charles.
Peu de compétences mécaniques au départ, je me soigne et ça va mieux, surtout avec les 2/350 mes préférées. 
L'idée du début c'était d'avoir une 250 rouge de 1968. Chemin faisant il y en a eu d'autres, j'en ai revendu faute de place ou pour cause de déménagements : nous sommes instables...
Puis l'idée a évolué le but étant d'avoir la gamme : k0/k1/k2/k3/k4. 
Comme un imbécile j'avais une jolie 250 k3, mais je l'ai vendue avant un déménagement. Elle me manque, il me fallait également une 350 k4. J'en ai trouvé une en échange en 2016 mais tellement triste que je l'ai abandonnée au fond du garage ne sachant trop ce que j'allais pouvoir faire avec. A l'heure où j'écris ces lignes, je ne sais toujours pas vraiment mais il y a peut-être une piste.

La voici lors de son arrivée non tournante, incomplète, transformée, mais elle a sa carte grise.














Ne parlons pas de l'esthétique qui est particulière, ne parlons pas de l'état qui n'est pas pire que d'autres, ne parlons pas de ce qu'il manque : j'ai de la pièce. Non, le souci c'est la transformation du cadre. Oh trois fois rien : les fixations de selle découpées au ras du tube. 
Hélas, je ne trouve aucun, AUCUN soudeur pour ressouder ça. Alors si, sur les forums c'est fastoche, certains connaissent le cousin du fils du voisin qui a connu un soudeur qui...
Bref vous avez compris, c'est mission sinon impossible du moins beaucoup trop onéreuse pour la valeur de la moto. C'est à cause de la conception de ces fixations qui est complexe.
 Conseil unanime et non concerté des soudeurs pros : trouve un autre cadre et t'emmerde pas !

C'est donc ce que je cherche depuis 2016 mais je ne trouve pas du moins avec une carte grise qui lui corresponde... sauf que là j'ai un plan qui se dessine, sous forme d'un autre café racer 
mais pas coupé lui.

Entre-temps j'avais acheté une épave de 250 k4 pour récupérer le cadre, ses fixations de selle et de la pièce diverse et variée, notamment le té de fourche et quelques bricoles spécifiques à la k4.
Un joyeux mélange là aussi, mais j'ai pu récupérer des tas de choses : le té supérieur, les catadioptres de fourche etc.




J'ai acheté aussi quelques pièces spécifiques et pas faciles à trouver comme un sélecteur, un compteur de vitesse, une selle NEUVE jamais montée (!) et même le manuel du conducteur...





Mais le fin du fin est cette carrosserie échangée contre un amigo que j'avais restauré. La peinture est neuve : un candy gold superbement réalisé.




Ce n'est pas ma teinte préférée (c'est le vert olive) mais on ne va pas chipoter, cet ensemble est superbe, autant sinon plus en vrai qu'en photo.

Pour finir j'ai même un top case fait maison par mon papa en 1976 pour ma 350 k4 : 
du pur 70's qui en a vu de la route !
Il est très grand, imaginez la prise au vent de l'engin. Il m'a valu un guidonnage d'enfer sur une autoroute au retour du bol d'or en 1977. J'étais au taquet, sans doute un bon 145/150 chrono, la moto est partie en louvoiements amples puis le guidon s'est mis à essayer de m'arracher les mains. J'ai cru ma dernière heure arrivée et mon copain Fof qui me suivait aussi.
Le lecteur malin aura compris que je ne suis pas sûr de remonter ce top case ! Je ne l'ai gardé qu'en souvenir du travail de mon père et pour me rappeler que je suis en vie...



Voici ma k4 en 1976



Mercredi 19 décembre 2018, je m'attaque au démontage de la moto et à la sortie du moteur. Comme j'en ai fait plusieurs déjà, ça aide et je sais dans quel ordre défaire tout ce barda. 
Ici c'est d'autant plus simple qu'il manque de nombreuses pièces. 
Le plus embêtant ce seront finalement les vis de quincaillerie bloquées "à mort" qui plus est avec des écrous nylstop et dont la tête s'ovalise au démontage. Je perdrai beaucoup de temps là-dessus.

La visserie quincaille !



Surprise, le démarreur n'a ni pignon ni chaîne. Il n'est fixé extérieurement que par une vis, en plus il est bloqué.




Le démontage du rotor s'effectue grâce à l'axe de roue arrière.
L'embrayage est en bon état.
Le moteur a été vidangé avant ouverture évidemment.



Nous ôtons l'embrayage et la pompe à huile



Une photo pour avoir une trace du montage du mécanisme de sélection.
La chaîne de transmission est dérivetée, tant son attache rapide est rouillée à l'intérieur.



Le moteur est sorti du cadre.


Demain nous démonterons le reste !


Nous sommes demain et le démontage est terminé. Le moteur est sur l'établi et le reste en boîtes.

Un aperçu de la qualité du travail effectué en son temps sur cette moto :
 pliage et fixation de la plaque,
branchements électriques du bâtiment. Il y aura beaucoup de surprises comme cela.



L'optique de phare est sale et très oxydée côté cuvelage, c'est la première fois que je vois ça. Une mauvaise étanchéité sans doute.
Il n'y a pas trop de bidouillage dans les fils et l'ensemble est aisément récupérable.



Côté batterie, hormis l'étrange fusible spécial "je fous le feu", pas trop de bricolage. La partie arrière du faisceau a été transformée pour cause de petits éclairages.



Voici le cadre à nu. Quel dommage d'avoir coupé les charnières ! La peinture est chouette, le cadre en parfait état, les roulements de direction sont neufs (et des coniques en plus). Il eut été intact, un coup de chiffon et je remontais demain.


Les roues sont bien, les pneus neufs, profil moderne et bien trop gros, mais esthétiquement ça passe très bien. Je pense les garder.
Le garde-boue avant est mâché côté intérieur mais d'un joli aspect dans l'ensemble.


Le moteur va être ouvert pour vérification par précaution. 
Pour le reste je ne sais si je vais conserver ce cadre ou travailler à partir d'une autre base dont j'attends des nouvelles depuis 15 jours.

Dimanche 23 décembre, j'ai enfin eu des nouvelles de la 350 sur laquelle je lorgnais. De nombreuses photos. Nous sommes en présence d'une "scramblérisation" réversible et esthétiquement pas mal faite. L'avantage c'est que nous devrions avoir avec, une grande partie des pièces d'origine et que l'ensemble poussiéreux paraît en bon état. Cette moto fonctionnait mal et n'a pas fonctionné depuis quelques temps. Il y a la carte grise mais pas au nom du vendeur, bref le mic-mac classique. Il va donc s'écouler un certain temps avant d'avoir les papiers en bonne et due forme, je garde espoir...
Cette 350 est un bon plan, un poil chère toutefois, mais la revente des pièces en double amortira le coût de revient.
Ne vendons pas la peau de l'ours, néanmoins voici deux photos prises en été.



Si tout se passe bien c'est donc elle qui servira de base au remontage d'une belle k4 vieil or.
On se retrouve début janvier j'espère pour le début du chantier !















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