samedi 14 décembre 2019

Décembre 2019








Décembre 2019 un peu avant le passage du père Noël...



J'avais parlé d'un bilan de la restauration à faire en septembre. L'été est passé, l'automne aussi qui nous a permis de rouler tard en saison grâce au soleil.
Las, depuis mi octobre nous sommes dans des conditions météorologiques minables voire épouvantables. Inutile de préciser que les motos n'ont pas roulé ces derniers mois.

Le bilan sera bref : tout va bien elle marche bien, freine bien, est très douce et très agréable à utiliser. C'est même la plus agréable du garage !
Notre k4 a passé un bel été avec une sortie par semaine, elle a rencontré beaucoup de succès auprès des gens. Sa couleur y est pour beaucoup je pense.
Elle fonctionne bien malgré ce bruit en haut du moteur qui n'est pas constant et disparaît vers 70 km/h. Je pense vérifier dans l'hiver le calage de l'arbre à cames et/ou les axes de culbuteurs. 
J'attends pour ce faire ma nouvelle table élévatrice.
Autre souci la tenue de route qui est "savonneuse" en ligne droite, je ne trouve pas d'autre terme ! Comme aucun défaut n'est flagrant en partie cycle, j'ai donc penché pour un mauvais accord des pneus avant et arrière.
Elle avait un pneu moderne à l'avant contre un k81 à l'arrière...
La semaine dernière j'ai remis celui qui aurait dû être remonté lors de la restauration. Je ne l'avais pas fait, c'était juste une affaire de flemme puisqu'il suffisait de préparer la roue !
 C'est chose faite.
Miss 350 a retrouvé ses deux pneus jumeaux et je ne doute pas un instant que le problème de tenue de route soit résolu.






Ce sont des photos de l'accord pneumatique parfait. 
Toutefois ces pneus sont trop gros, l'esthétique y gagne quant au reste...
Il me tarde d'essayer ça sur route pour voir et, au besoin, revenir à une monte classique : ligné devant k81 derrière.

J'ai aussi dû changer les pointeaux car les kits carbus montés ( neufs adaptables ) ne donnent pas entière satisfaction à l'usage. Après une semaine d'arrêt, à chaque fois les carbus pissent l'essence pointeaux coincés. J'ai donc remis de vieux pointeaux d'origine et ça marche. 

Voilà en guise de bilan ces considérations réalistes. Mais ne nous quittons pas, vous pouvez suivre la restauration d'un cyclo p50 de 1966, un des tout premiers !

C'est là, le blog est en cours :

jeudi 1 août 2019

Juillet 2019

















Il aura fallu attendre la fin juillet 2019 pour qu'elle fonctionne bien.

Les repose-pieds arrières enfin trouvés ont été posés. 
Il sera nécessaire de couper un peu (1 cm) le guidon en largeur mais cette taille est très agréable à l'utilisation et transforme le comportement de la moto qui devient un vélo.
Les réglages divers classiques en fin de restau ont été effectués : embrayage, frein arrière, contact de stop, blocage des rétros et surtout carburateurs.
Ceux-ci m'en ont un peu fait voir. Il y a d'abord eu un pointeau bloqué et donc un carbu pisseur. Puis elle s'engorgeait et pétaradait sur le cylindre gauche tout en marchant convenablement.
Il était impossible de régler la richesse de façon durable.
J'ai fait donc venir deux kits carbus complets et changé tout ça du sol au plafond après avoir refait un trempage complet des corps.
L'allumage a éta aussi repris pour l'avance qui s'était un poil déréglée...
Les problèmes sont résolus : ça marche et bien !
Elle a une bonne santé, accélère bien, tient le pavé, 
de plus elle a fière allure et cette couleur bien dans les 70's ne passe pas inaperçue.

Je suis content.
Alors elle a été amenée là où je les amène lorsqu'elles vont bien.
A l'océan !







Presque toute la gamme, il manque la k3 :




Le petit machin noir et sympa a voulu faire le malin il s'est glissé sans que je le vois.
C'est mon commis qui lui a ouvert !  😍



Nous nous reverrons en septembre pour un bilan de cette restauration, en attendant bonnes vacances à tous.

dimanche 2 juin 2019

Juin on remet le couvert !




Juin 2019


Eh oui les amis on remet ça. Faire et défaire c'est toujours travailler.
Face à l'impossibilité de régler l'allumage, il a bien fallu se rendre à l'évidence : la distribution est mal calée. Pour y accéder, il suffit d'ouvrir le moteur, ça prend 3 minutes.
Pour ouvrir le moteur il suffit de le sortir du cadre, ça prend la demi journée !
Hier il faisait très chaud ici (34°) comme en plus nous étions coincés toute la journée par un triathlon énooorme, devinez ce que j'ai fait...

Hier soir on en était là :




Il ne me restait plus qu'à trouver un voisin pour m'aider à poser le moulin sur l'établi.
Ce fut fait ce matin dimanche et ce soir le haut moteur est ouvert. Curieusement la distrib est bien calée. Il me reste la piste de l'arbre à cames pas du bon modèle.
Il y a trois modèles d'act :
 le 1er de 1968 à mi 70 (k1/k2)
le 2ème de mi 70 à fin 71 (k2/k3)
le 3ème en 72/73  (k4)

Ces arbres à cames ne comportent aucun marquage d'identification, uniquement des marques de fonderie. Il n'est pas possible de déceler à l'oeil un angle différent sur une came... 
Dans ces conditions, comment faire ? Je pense procéder par tâtonnement, j'ai bien deux act d'avance il reste à espérer qu'ils soient différents.

Lundi 3 juin, après démontage et changement d'arbre à cames nous sommes exactement dans la même situation. On dirait que la chaîne de distribution saute du pignon en bas, celui qui est sur le vilebrequin et qu'ainsi pendant la pose du premier palier, tout se décale. 
Je décide donc d'explorer la piste d'un mauvais montage du tendeur interne de distribution. Pour ce faire, il faut déculasser et sortir cylindre et pistons.



C'est fait, mais ici tout était bien monté. Il ne reste alors pas beaucoup de solutions. Le pignon sur le vilebrequin était en bon état, il n'est pas en cause. Il ne reste guère que la piste de la chaîne de distribution trop longue, usée (mais elle ne le semble pas) ou inadaptée. Pour le savoir il faut ouvrir le bas moteur ! Il aura été complètement redémonté...  💀

Mardi 4, après-midi passée à l'atelier pour ne presque que réfléchir là devant !


Je pense avoir trouvé. Le pignon d'entraînement de la chaîne sur le vilebrequin présente une belle entamure sur un côté. Cela ne gêne en rien le passage de la chaîne et c'est pour ça sans doute que je l'avais laissé tel quel (je ne me souviens pas) sauf que...
Sauf que la chaîne saute très facilement du pignon. De deux choses l'une, soit elle est hs, soit c'est le pignon. Ce pignon au milieu du vilo ne se change pas pour prix acceptable : 
diable il faudrait désassembler le vilebrequin !
Dans le doute, je vais donc changer la chaîne ET le vilebrequin.
Me voilà donc parti pour ouvrir un moteur afin de récupérer son embiellage...

Mercredi 5 juin jour de flotte, le temps rêvé pour travailler dans l'atelier.
Pour commencer, finissons le démontage de notre bas moteur.
Tout est propre, seule la chaîne semble (je dis bien semble) nager un peu sur le pignon.


Reste cette espèce d'accroc sur le pignon, comme s'il était entamé.
 Cette blessure du métal ferait sauter la chaîne ?..


Mais pas du tout, il s'agit bêtement d'un morceau d'une cale d'épaisseur d'arbre à cames collée par l'huile. Par contre, comment est-elle arrivée là ? 
Les cales que j'ai sorties ne sont pas abîmées et le moteur remonté était parfaitement nettoyé. Elle avait dû se coller, cachée dans une masse du vilebrequin. 
Si elle n'est pour rien dans l'affaire elle aurait pu faire des dégâts ultérieurement.
Voici la coupable.


Tout cela étant posé et surtout déposé, passons maintenant dans l'autre ateliet (eh oui on ne se refuse rien !) pour démonter le moteur de secours.
A peine ai-je attaqué le démontage que j'ai l'impression d'être observé. Je me retourne et là, devant mes yeux étonnés une toute petite commise vient remplacer le mien commis qui n'est pas sorti. 
La coquine m'observe, bien curieuse !

Elle semble si confiante que ça ne doit pas être la première fois qu'elle m'espionne !


Après, c'est vrai que je sais depuis longtemps qu'elle est là, puisque chaque fois que je balaie sous les étagères, je trouve des glands rongés.
Il faut que je lui trouve un nom maintenant à ma petite commise !
Il se trouve que les petits rongeurs m'aiment bien dans l'ensemble. A Belin dans mon précédent atelier, j'avais une souris qui venait aussi, elle vivait dans le composteur et ne s'échappait pas quand j'ouvrais pour lui donner des graines.



C'est pas le tout ça, mais ce moteur donneur de pièces ?
Il sera assez facile à démonter et ne réserve que de bonnes surprises à commencer par son bloc cylindres/pistons. Il n'est pas sale et a bénéficié d'un entretien régulier. Les vis remontées à la graisse au cuivre : pas une n'a été difficile à dévisser.
L'embiellage s'avère très beau d'aspect. Mais là-bas au fond, les vrais mécanos se marrent. 
Oui je sais, seule la métrologie fait foi !
Je n'ai aucun matériel de métrologie hormis un pied à coulisse, ah si, un décamètre...




Demain on remonte le reste. Là présentement l'embiellage complet et sa chaîne de distribution ont été changés. C'est sûrement psychologique, mais il semble que la chaîne accroche bien mieux les dents du pignon.

Vendredi 7 juin le moteur est refermé, non sans mal...

Après avoir remplacé vilebrequin et distribution complète, les cylindres/pistons ont été remplacés  également. En effet, ceux en place quoique neufs étaient des adaptables, nous avons préféré des origines. Puis la distribution est montée convenablement, l'arbre à cames changé par son frère qui ne présente aucune marque, mais qui a beaucoup de mal à passer. Arrivé au stade de la pose des paliers, impossible de les rentrer !
Après plus de deux heures de vains efforts et alors que l'énervement arrive d'un coup, je laisse tout pour marcher un peu...
Patricia vient me voir et me dit simplement que puisque j'ai tout changé et que c'est pareil, c'est qu'il doit rester un élément qui n'est pas le bon.
C'est tellement logique.
Je redémonte donc l'arbre à cames et récupère dans mon stock un autre boîtier haut. Il paraît strictement identique mais n'a pas le même numéro.
Remontage en quatre/cinq minutes...
Parfois il y a de quoi devenir chèvre avec la mécanique. J'ai démonté totalement ce moteur pour ne changer que le boîtier haut, ce qui m'aurait pris cinq minutes. Voyons le côté positif, cela m'a permis de revérifier ce moteur, de lui changer les pistons et l'arbre à cames par des pièces en lesquelles j'ai davantage confiance.




Il nous reste maintenant à réaliser les réglages sur l'établi, pourvu que l'allumage puisse être calé !

Jeudi 13 juin nous avons avancé. L'allumage a été réglé sur l'établi grâce à une méthode conseillée sur le forum. On procède à l'aide du multimètre, c'est simple, efficace et assez facile.

Alice qui est là pour quelques jours m'a aidé à descendre le moulin de l'établi.
Du coup ce matin, le moteur est remis en place et le barda remonté autour.
Demain si tout va bien essai de mise en route.


En attendant Alice a décoré (un tout petit peu) la moto version 70's peace and love !



Vendredi 14 la mise en marche n'a pu avoir lieu. Tout est prêt, sauf que j'ai oublié que pour démarrer une moto il faut des échappements.
Oh bien sûr il y en a... regardez la tronche des pots !



Alors le Alain il s'y est collé.

Pour commencer ce sont les supports qui sont décapés puis repeints.
Sur les échappements, il a fallu dégraisser et gratter le goudron, puis brosser l'oxydation dans l'eau. Ensuite un produit désincrustant est passé à la laine d'acier. 
Ils commencent à prendre de l'allure.


Il a fallu fignoler avec des petites brosses en cuivre pour venir à bout des traces d'oxydation de surface. Enfin, pour la finition, du Belgom chrome beaucoup de vigueur et de nombreux chiffons.

Le résultat n'est pas décevant, mais ce ne sont pas de très beaux pots. Toutefois ils sont en très bon état malgré leur apparence !




Samedi 15 juin, nous approchons du but. Les butées de caoutchouc sont posées sur les pots. Les pots sont remontés sur la moto, l'huile est vérifiée.


La moto est sortie, je lui pose une perfusion qui permet de voir qu'un carbu pisse sans arrêt l'essence par le trop plein. Pas grave on va quand même essayer de démarrer.
L'étincelle est bonne sur les deux cylindres...


Un coup de démarreur plus tard... ça marche !




Profitons de cet instant de grâce (!) pour faire un bilan de ce qui cloche et de ce qu'il reste à faire.
Il faudra donc démonter le carbu gauche pour vérifier ce blocage du flotteur. Il sera également nécessaire de régler un peu plus finement l'avance sur le cylindre droit. Au chapitre des réglages on pensera à celui du frein avant inexistant.
Je n'ai pu mettre les repose-pieds arrières car je n'avais qu'une chape de fixation. C'est un point qui m'a échappé, je pensais en avoir d'avance...

Concernant ce qu'il reste à remonter :
- Les repose-pieds arrières.
- Les boîtes et filtres à air.
- La pédale de frein et sa tringlerie (pénible à faire).
- La chaîne secondaire.
- le câble d'embrayage, sa commande et le carter de sortie de boîte.
Le sélecteur.
- La barre repose-pieds.
- La selle.
- Le réservoir et les caches latéraux.
- Les rétroviseurs.
- La plaque minéralogique et le porte vignette d'assurance.
- Attacher quelques fils et vérifier divers serrages de la partie cycle.

Enfin il faudra peut-être changer le contacteur général qui semble être capricieux sans trop de raison.
Ce soir je pense dormir sur mes deux oreilles !..

Mardi 18 ça a été une après-midi océan, 31° à l'intérieur, 28 et de l'air sur la plage, l'eau curieusement pas froide comme habituellement en juin. Bien quoi...

La moto ce fut ce matin. Vérification du carbu, c'est le siège du pointeau qui n'est pas convenablement en place. On arrange ça. 
Je vérifie le réglage des soupapes car il y a un cliquetis important en haut. L'admission côté droit a trop de jeu, on rectifie.
Dans la foulée je cherche et trouve le problème du contacteur capricieux. Il s'agit du fil d'arrivée + qui est dénudé et desserti de sa cosse. Le bougre fait des étincelles en plus !
Ce type de cosse n'existant plus, il faut donc changer le connecteur, pas de souci j'en ai d'avance.
Pour la partie sur le faisceau - très courte - c'est tout sauf pratique. Pour la partie reliée au contacteur, il suffit de dévisser le contacteur et de travailler sur l'établi. 
 J'ai conservé les caoutchoucs protecteurs d'origine qui recouvrent le connecteur en totalité. Tout est caché sous le réservoir :


Pour ceux que cela intéresse voici une adresse où on trouve au détail des connecteurs cosses et fils  correspondant à nos japonaises. 
J'en ai toujours d'avance, c'est indispensable si on touche à plus d'une moto,
pas très cher en plus :


Après ces bricolages de génie (ou presque) le temps de la seconde mise en route est venu.
Premier coup de kick et broum broum le son caverneux de pots de 45 ans se fait entendre.
Il n'y a plus de bruit de culbuterie, les montées en régime sont franches, le ralenti est stable, je procède à son réglage et le carbu de gauche - toujours lui - se met à pisser l'essence comme hier.
On coupe l'arrivée d'essence, on laisse couler, puis on remet en route le temps de vérifier que la charge s'effectue normalement et c'est le cas.
Avant de remettre le belle sur la table d'opération vérification de la partie électrique qui marchait bien dimanche... oui mais c'était dimanche, ce matin rien ne fonctionne !!!

Retour de l'océan il est 18h 15.
19h elle est prête. Une masse a été rebranchée dans le phare, 
un autre carbu a été posé à la place du "pisseur".
Le lecteur perspicace notera qu'il ressemble beaucoup à l'autre 😂😂
La membrane paraissant sèche, par sécurité elle est changée.


Demain on remet en marche.

Jeudi 20, pour faire patienter mes fidèles lecteurs voici de petites nouvelles. 
La moto a tourné hier, le nouveau carburateur ne pisse pas l'essence et en statique
cela semble aller bien.
Il me fallait aussi vérifier le frein avant totalement inexistant. 
Pour cela un démontage de la roue était inévitable. Mais pour démonter la roue, il me fallait une aide pour caler la moto. Patricia avec son poignet cassé ne m'étant d'aucun secours et le commis
ayant perdu ses gants, je ne pouvais compter sur eux...
Heureusement mon frère est passé. J'ai pu démonter la roue... enfin si on peut dire, parce que dès que  les paliers du bas furent débloqués, le frein s'est libéré. 
Il était dans une position telle que tout réglage était impossible. 
Là tout à coup, la situation est redevenue normale et Alain bien soulagé. En effet je ne voyais pas du tout ce qui pouvait se passer hormis un mauvais sort !

Ce soir la 350 est remontée sur la table pour être complétée demain. J'espère à la faveur du mauvais temps annoncé avoir terminé (ou presque) demain soir.

Vendredi 21 le mauvais temps annoncé nous a gratifiés d'une journée agréable. J'ai toutefois pu avancer dans le remontage sans pour autant atteindre mon objectif.
Commis et moi débutons les travaux par la barre repose-pieds dont les cale-pieds et la béquille latérale sont mis en place. 
La barre est fixée sur le cadre... rahhh, la latérale pliée n'atteint pas la butée sur le pot. Pourtant rien n'est tordu, tout est en place, alors ???
Une fois de plus, la parts-list fait office de juge de paix. Il s'avère que la barre des k4 est différente des autres. Un exemple supplémentaire dans le catalogue des différences des 350 série K.
Heureusement mon stock me dépanne, je trouve une barre propre et peinte de k4. 
Présentée "à blanc" la béquille tombe bien où il faut.
Je remonte donc le barda, repose-pieds et béquille, puis on pose l'ensemble sur la moto.


La pédale de frein est fixée ainsi que le contact de stop avec son ressort pas toujours facile à enfiler.


Vient le tour de la chaîne qui est évidemment tendue et graissée. Celle-ci est quasi neuve, pignon et couronne aussi.

 

Nous pouvons alors monter le carter de sortie de boîte muni de la commande d'embrayage.
Ces éléments demandent à être abondamment graissés, du coup les carters finissent minables à cause des traces de doigts...


Le carter de chaîne prend sa place. Sa aspect ne me plaît pas, je pense que cet hiver je le repeindrai.


Nous pouvons passer maintenant à la pose des filtres à air. Une fois n'est pas coutume, ils seront un poil récalcitrants les bougres...


Ce soir il reste à installer :
le sélecteur, les boîtes à air, le réservoir et les caches latéraux.
Une vérification des serrages de sécurité, un réglage de l'embrayage et elle sera fin prête pour le premier essai sur route, demain si tout va bien.

Samedi 22 juin 2019 l'objectif est atteint !

Nous avons Patricia et moi monté les boîtes à air. Ce n'est jamais facile car on a l'impression que la tige de liaison est trop courte, deux ce n'est pas du luxe pour faire ça !

Pour le sélecteur j'y suis arrivé seul...


Il y avait aussi ces éléments à poser. Le robinet d'essence se visse simplement, rien à ajouter, les têtons des caches latéraux par contre c'est une autre histoire, il suffit de comparer la taille du logement au diamètre du caoutchouc qui doit y entrer...



Avec du produit à vaisselle, un petit tournevis plat pas tranchant et de la patience on y arrive. Le plus important c'est de ne pas déraper sur la peinture. Attention également de ne pas casser les ergots derrière en appuyant !



Voilà quelques semaines que j'attendais cet instant impatiemment : le descente du réservoir planqué au grenier. Il est beau le bougre.


Nous vérifions ensuite les blocages divers et variés, nous réglons l'embrayage et posons les durites d'essence : il y a les liaisons aux carbus et celle des deux côtés du réservoir.
La moto est sortie batterie posée et plein fait.
Pas de fuite nulle part, démarreur, ça tourne et pas mal en plus.
Le ralenti est stable, on lui pose une paire de rétros ainsi que la vignette d'assurance.



Un essai s'impose. Comme je ne dispose pas de caméra embarquée la vidéo sera statique.



Sur la route, tout va bien. Il y a peu de frein arrière, je pense que le levier de came est mal positionné. Le voyant de point mort reste allumé sur première et seconde et le compte-tours semble fantaisiste. Sinon tout le reste est bon. 
Elle a une pêche terrible, un super freinage devant et une tenue de route au-dessus de tout soupçon.

A très bientôt pour un bilan plus complet de la moto d'abord par rapport aux autres et de sa restauration ensuite.