Nous sommes le 11 février, il fait beau et les oies commencent à remonter vers le Nord. Quel rapport avec la moto me direz-vous ? Aucun mais il n'y a pas que la moto dans la vie.
Nous avons donc mon commis et moi travaillé sur les pièces livrées en vrac avec cette 350. Il y a celles qui ont été stockées après la transformation et puis d'autres nombreuses, en double.
J'ai trié tout ce petit monde et aujourd'hui encore ce fut journée nettoyage, dégraissage et préparation à la peinture car la météo est radieuse pour les jours à venir : idéal pour la peinture en plein air.
Ce soir la table élévatrice étant libre nous avons monté miss k4 à une hauteur humainement acceptable pour un dos plus très jeune.
Mardi veille du 13 février, objectif faire tourner ce machin gris !
Lorsqu'elle aura tourné nous nous organiserons pour la restauration.
D'abord vérifier les carbus puisqu'elle n'a pas été mise en route depuis le mois de mai. C'est ce que dit le vendeur, par "sécurité" et par expérience, j'ajoute quelques mois dans mon esprit et table sur septembre 2017 pour sa dernière mise en route.
J'aurai raison...
Je vous passe les détails, virer des carbus c'est fastoche d'autant que là, on n'a même pas les filtres à air à sortir : il n'y en a pas.
Les voici donc sur l'établi, enfin sur les 50 cm qui restent disponibles...
Comme disait ma cousine "ils sont pas pires", extérieurement du moins. On voit bien qu'ils ont déjà trempé dans de l'acidité puisque les parties métalliques, vis et supports de câbles sont généreusement rouillées. Les joints sont hs mais ils avaient été changés assez récemment.
A l'ouverture, là c'est "plus pire". Beaucoup de dépôts, c'est classique d'un arrêt prolongé sans vidanger les cuves. Les gicleurs quant à eux sont vraiment atteints !
Le pointeau est fantaisiste, il fait très production asiatique.
Dans le second, une surprise de taille : un flotteur en plastoc ! Ce doit être le cousin du pointeau cité juste avant : c'est la première fois que je vois ça.
Cela dit tout ceci est rassurant. Vu la tronche des éléments intérieurs, il n'est pas étonnant que les deux pros consultés n'aient pas réussi à faire fonctionner la belle convenablement.
Le moteur n'a peut-être rien, peut-être...
Du reste une remarque en passant : les joints du moteur sont récents, signe qu'il a bénéficié d'une révision voire une réfection. Mais quand et quelle vie depuis ?
Dessous les carters ne sont pas mieux. Je vois mal comment faire revenir tout cela sans dépose du moteur. Une fois déposé, autant l'ouvrir pour tout vérifier. Cela représente quelques heures de travail et juste une pochette de joints si tout est bien dedans. En retour on a la tranquilité d'un moteur revu entièrement et prêt pour un nouveau tour de compteur, surtout avec mes 100 km annuels !
Je suis conforté dans cette décision en voyant l'état de l'antiparasite. Entre les carburateurs et l'allumage, cette pauvre 350 ne risquait pas démarrer de sitôt !
Moteur tournant, il valait mieux ne pas laisser traîner ses doigts côté bougie...
Quelle inconséquence !
On voit bien que la moto se déplume ci-dessous. Je crois que c'est la première fois que je travaille sur une moto aussi propre !
Lundi 18 opération préparation de pièces. Chaque jour apporte sa nouvelle découverte de pièces petites ou grandes, brutes de démontage, à nettoyer : gros boulot, sale, long et fastidieux.
Il faut le faire, d'une part afin de connaître le stock exact et d'autre part pour vendre le surplus, dégager ainsi le garage et financer les restaurations nouvelles.
Mon commis m'a sussuré l'idée de démonter le réservoir de la 350 pour juger de son état et le mettre à la vente. Je n'en ferai rien, vu que j'ai une carrosserie neuve en attente.
Il est donc démonté et là, je découvre une raison de plus pour que cette pauvre moto ne fonctionne pas. Regardez l'intérieur du robinet !
A l'échelle humaine, il y a une pelle de saletés dedans...
Mardi veille du 13 février, objectif faire tourner ce machin gris !
Lorsqu'elle aura tourné nous nous organiserons pour la restauration.
D'abord vérifier les carbus puisqu'elle n'a pas été mise en route depuis le mois de mai. C'est ce que dit le vendeur, par "sécurité" et par expérience, j'ajoute quelques mois dans mon esprit et table sur septembre 2017 pour sa dernière mise en route.
J'aurai raison...
Je vous passe les détails, virer des carbus c'est fastoche d'autant que là, on n'a même pas les filtres à air à sortir : il n'y en a pas.
Les voici donc sur l'établi, enfin sur les 50 cm qui restent disponibles...
Comme disait ma cousine "ils sont pas pires", extérieurement du moins. On voit bien qu'ils ont déjà trempé dans de l'acidité puisque les parties métalliques, vis et supports de câbles sont généreusement rouillées. Les joints sont hs mais ils avaient été changés assez récemment.
A l'ouverture, là c'est "plus pire". Beaucoup de dépôts, c'est classique d'un arrêt prolongé sans vidanger les cuves. Les gicleurs quant à eux sont vraiment atteints !
Le pointeau est fantaisiste, il fait très production asiatique.
Dans le second, une surprise de taille : un flotteur en plastoc ! Ce doit être le cousin du pointeau cité juste avant : c'est la première fois que je vois ça.
Cela dit tout ceci est rassurant. Vu la tronche des éléments intérieurs, il n'est pas étonnant que les deux pros consultés n'aient pas réussi à faire fonctionner la belle convenablement.
Le moteur n'a peut-être rien, peut-être...
Du reste une remarque en passant : les joints du moteur sont récents, signe qu'il a bénéficié d'une révision voire une réfection. Mais quand et quelle vie depuis ?
On met donc tout ce joli monde à tremper tout l'après-midi dans un bain de vinaigre dilué puis, nous brosserons et rincerons l'ensemble qui sera lavé comme une vaisselle délicate, à la main au Paic citron. Notez que le palmolive fraise va très bien aussi !..
La suite demain si vous êtes mignons !
Mercredi lendemain du 12 février le 13 quoi... Comme vous avez été mignons vous allez avoir la suite, sauf qu'il n'y a pas vraiment de suite.
Les carbus sont rénovés avec soin et des joints neufs, les gicleurs ont été nettoyés, certains changés même. Une cuve a été remplacée car j'ai cassé un tube de trop plein en la polissant. Les voilà opérationnels. Toutefois je ne suis pas sûr du tout de les monter car j'en ai une paire en stock qui me semblent mieux tout au moins extérieurement.
Finalement la moto ne sera pas mise en route avant sa restauration, explication en images :
Le moteur présente des suintements d'huile au niveau de la culasse et les ailettes sont très sales.
Dessous les carters ne sont pas mieux. Je vois mal comment faire revenir tout cela sans dépose du moteur. Une fois déposé, autant l'ouvrir pour tout vérifier. Cela représente quelques heures de travail et juste une pochette de joints si tout est bien dedans. En retour on a la tranquilité d'un moteur revu entièrement et prêt pour un nouveau tour de compteur, surtout avec mes 100 km annuels !
Moteur tournant, il valait mieux ne pas laisser traîner ses doigts côté bougie...
Quelle inconséquence !
Aujourd'hui jeudi ce fut une journée démontage. J'avais besoin des pièces transformées, pour un de mes contacts qui désire se faire un cafe racer. Evidemment je n'avais pas du tout prévu cela et, heureusement ça n'implique pas de gros démontage avec des pièces partout en vrac, sinon je n'aurais pas pu le faire par manque de place pour tout stocker.
J'ai actuellement un moteur de 125 sl ouvert qui attend de la métrologie et un cyclo qui attend son carbu pour démarrer et rejoindre le clan des "tournantes". Ajoutons à cela les pièces sorties des cartons pour préparation et on obtient un joyeux et abondant foutoir !
Revenons à notre 350. Le démontage du phare et du contacteur avant ont mis en évidence quelques failles de préparation. Il y avait un peu de vrac dans les fils et certains inoccupés, attendaient des jours meilleurs sans grande protection..
La peinture du cadre semble de grande qualité d'une part et elle est superbe d'autre part. Ce cadre ne demandera aucune préparation hormis bien sûr un nettoyage et encore...
Malheureusement le faisceau a été touché, la plupart des cosses ont été remplacées par d'autres type automobile (plus grosses) en adéquation avec les éléments rapportés.
Il faudra vérifier et changer.
On voit bien que la moto se déplume ci-dessous. Je crois que c'est la première fois que je travaille sur une moto aussi propre !
Samedi 16 c'est l'été ici, alors nous en profitons pour peindre des éléments bas.
La béquille latérale de la moto provient d'une 125 k5 ce qui explique qu'elle est si penchée. Elle n'a pas de béquille centrale et sa barre repose-pieds est tordue.
Heureusement Alain a du stock.
Béquilles et barre étaient propres mais non peintes, ce soir c'est chose faite.
J'ai procédé comme d'habitude pour ces éléments exposés, c'est à dire au pinceau avec une peinture antirouille très épaisse après décapage et traitement au Frameto. Cette méthode donne de très bons résultats en résistance et esthétique. De plus ces pièces une fois en place ne se voient quasiment pas, ce serait dommage de ne pas en profiter !
Pour ces opérations mon petit commis m'a bien aidé en me tenant les outils :
Il faut le faire, d'une part afin de connaître le stock exact et d'autre part pour vendre le surplus, dégager ainsi le garage et financer les restaurations nouvelles.
Mon commis m'a sussuré l'idée de démonter le réservoir de la 350 pour juger de son état et le mettre à la vente. Je n'en ferai rien, vu que j'ai une carrosserie neuve en attente.
Il est donc démonté et là, je découvre une raison de plus pour que cette pauvre moto ne fonctionne pas. Regardez l'intérieur du robinet !
A l'échelle humaine, il y a une pelle de saletés dedans...
Elle se déplume la bestiole.
